Beauvoords Bakhuis produit et commercialise des crêpes et des gaufres. Ses produits sont officiellement reconnus comme produit régional du Westhoek. La légende veut que seule Maggy Duquesne, qui a commencé à commercialiser les crêpes dans les années 1970, et sa fille Karen Pauwelyn, gérante actuelle de l’affaire, connaissent le secret de la recette. Depuis lors, leurs gaufres et crêpes sont commercialisées en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Italie, en Norvège, en Tchéquie et en Slovaquie. Pour ses livraisons à Delhaize, Beauvoords Bakhuis s’est mise en quête d’une solution automatisée.

Processus de livraison automatisé

Jusqu’à 2011, le processus de livraison de Beauvoords Bakhuis n’était pas automatisé. Les commandes entraient par fax et courriel, puis étaient encodées dans le logiciel de compta, pour création des bons d’expédition et factures. Ces commandes arrivaient dans le système de traçabilité par transcription et transfert.

C’est pourquoi Delhaize a proposé plusieurs fournisseurs susceptibles de contribuer à l’automatisation des livraisons et de la communication y relative. « Notre choix s’est assez rapidement porté sur IDFresh de PHI DATA », explique Karen Pauwelyn, gérante de Beauvoords Bakhuis. « La solution fonctionne simplement et offre un bon rapport qualité-prix. Aussi parce que PHI DATA offre une solution sur mesure et que nous ne payons pas pour des fonctionnalités inutiles que nous n’utiliserons jamais.

En fait, Karen Pauwelyn fait référence aux progiciels ERP. « Notre processus de production est très simple. Dans la mesure où nous n’utilisons que sept ingrédients, nous ne devons pas automatiser la gestion des stocks. Nous devons simplement ‘noter’ au quotidien combien il nous reste encore de chacun de ces sept produits. La solution IDFresh est vraiment faite sur mesure, pour nous : nous n’avons pas été obligés d’acheter des trucs qui ne nous servent à rien, comme des progiciels ERP complets qui ralentiraient notre système plutôt que le contraire et n’offriraient aucune plus-value. »

Pour Karen Pauwelyn, l’autre grand avantage de la solution IDFresh de PHI DATA est l’intégration de la facturation. « Nous préparons des commandes environ 3 à 4 fois par jour, pour plusieurs palettes chaque fois. Lorsque la commande pour Delhaize est prête et complète, la chaîne de supermarchés reçoit un bon de livraison électronique (Dispatch advice message) reprenant toutes les informations normalisées au format EDI, une norme lisible par tous les systèmes informatiques. Par ailleurs, l’envoi de la facture est automatisé et une étiquette comportant un code-barres répondant à la norme GS1-128 est imprimée. »

Lorsque la commande est prête, les collaborateurs de Beauvoords Bakhuis en fin de ligne de production scannent manuellement les codes RFID uniques sur toutes les caisses. « Nous avons opté pour cette méthodologie parce que nous avons le contrôle : nous veillons à ce que les étiquettes soient imprimées correctement et soient collées sur la palette correspondante.

Gain de temps et moins d’erreurs

Karen Pauwelyn est ravie de la solution de PHI DATA et des modalités de collaboration. « Nous n’avons pas encore regretté le choix d’IDFresh une seule seconde. Aucune discussion n’est possible et il est impossible d’égarer les commandes ou les fax. La préparation et la livraison se déroulent plus simplement et plus rapidement – et nous commettons moins d’erreurs. Aucun temps d’interruption à déplorer. Lorsque nous rencontrons un problème, nous octroyons un accès à distance à notre solution à un collaborateur de PHI DATA. Nous sommes certains en permanence que tout est en bonne voie. »

IDFresh prend aujourd’hui en charge l’échange de messages EDI avec Delhaize, Delfood, Carrefour et Colruyt. Mais il va sans dire que PHI DATA peut adapter le système aux besoins d’autres entreprises.

En tant qu’hôpital de revalidation, l’Hôpital Inkendaal est spécialisé dans les patients souffrant de maladies neurologiques, locomotrices et cardio-pulmonaires. L’hôpital dispose de 178 lits pour l’hospitalisation, de services ambulatoires et médico-techniques, et d’un hôpital de jour pour le traitement multidisciplinaire des adultes et des enfants. Dans un environnement unique, les médecins spécialisés, les thérapeutes, le personnel soignant et le staff de l’hôpital encadrent les patients avec un pack de soins personnalisé et ils fixent ensemble des objectifs réalistes en vue de maximiser leur qualité de vie.

Inkendaal a contacté PHI DATA dans le cadre de sa quête d’une solution optimale pour le service d’hospitalisation D100, qui compte 31 lits. Ce service accueille des patients adultes qui ont perdu le sens de l’orientation (qui ne savent plus quel jour on est, où ils sont, …) et/ou qui présentent des troubles de l’élocution ou qui sont confus suite à une lésion cérébrale aiguë (attaque, accident, réanimation, …). Certains de ces patients présentent un comportement fugueur, ils quittent le service de leur propre initiative et se mettent ainsi dans une situation dangereuse. Pour ces patients, le service doit être fermé afin qu’ils puissent uniquement quitter les lieux en étant accompagnés. D’autre part, le service héberge aussi des patients qui peuvent se rendre de façon autonome dans des salles de thérapie en dehors du service sans courir un trop grand risque, et il y a beaucoup de patients qui ont des limitations motrices, et qui ne peuvent donc pas quitter le service de façon autonome. De plus, le service accueille tous les jours de nombreux visiteurs qui souhaitent pouvoir entrer et sortir à tout moment.

Avant de contacter PHI DATA, Inkendaal travaillait depuis plus de dix ans déjà avec une porte qui était fermée en permanence. Les patients et les visiteurs qui voulaient entrer ou quitter le service devaient introduire un code pour ouvrir la porte. Mais cette solution n’était pas infaillible : des patients, des membres du personnel et des visiteurs oubliaient le code, ou des patients avec une liberté de mouvement limitée filaient avec des visiteurs. De ce fait, dans la pratique, la porte était fermée en permanence, de sorte qu’elle ne pouvait s’ouvrir que moyennant l’intervention du personnel. Ainsi, le personnel avait non seulement moins de temps pour se concentrer sur ses tâches essentielles, mais cela constituait aussi un seuil psychologique pour les nombreux visiteurs de patients ne nécessitant pas de section entièrement fermée. C’est pourquoi Inkendaal a demandé à PHI DATA de chercher une manière de créer une porte fermée sélective, où le personnel doit uniquement intervenir lorsque des patients présentant un comportement fugueur veulent sortir. Pour les autres patients, tous les visiteurs et les patients désorientés qui veulent entrer, il fallait que la porte s’ouvre sans intervention du personnel. Il va de soi qu’il était important que cette solution soit totalement fiable.

« La collaboration avec PHI DATA a été très constructive. Dans la pratique, ce sont eux qui ont piloté le projet, et c’est grâce à eux que nous avons atteint le résultat final. Ils se sont chargés de la détection d’emplacement des patients avec un tag ainsi que de la logique sur mesure de tout le système. »

Docteur Peter Diels, neurologue et spécialiste en réhabilitation à l’Hôpital de revalidation Inkendaal

PHI DATA a proposé à Inkendaal une solution de prévention d’errance avec des tags RFID de Stanley Healthcare. Les patients qui présentent un comportement fugueur sont munis d’un bracelet avec tag. S’ils s’approchent trop des antennes près de la double porte coulissante automatique, la porte reste fermée. À ce moment-là, la solution envoie un signal au responsable, afin que celui-ci puisse intercepter le patient à la porte et l’accompagner. Pour les patients et les visiteurs sans tag, les portes s’ouvrent sans intervention. Si un patient avec tag passe accidentellement quand même les portes du sas, par exemple en se faufilant parmi des visiteurs, une alarme se met à sonner.

« Il est difficile d’exprimer en termes financiers le retour de la solution. Mais il y a beaucoup moins de stress parmi le personnel, surtout aux heures des visites, la qualité du fonctionnement du service a augmenté et nos patients sont plus en sécurité », déclare le docteur Peter Diels, neurologue de l’Hôpital de revalidation Inkendaal. Une conséquence moins prévisible de la solution est que l’agression des patients vis-à-vis du personnel a diminué. Étant donné que la porte ne s’ouvre pas lorsqu’un patient qui présente un comportement d’errance veut sortir, le personnel ne doit pas intervenir pour le retenir. De plus, les patients trouvent le système tellement complexe qu’ils croient les membres du personnel lorsque ceux-ci leur disent qu’ils ne peuvent pas ouvrir la porte dans la configuration actuelle. »

PHI DATA s’est occupée du hardware nécessaire comme les tags pour les patients, elle a installé les antennes et les exciters près de la porte et elle a relié la solution au réseau existant afin que les bonnes personnes soient prévenues en cas d’alarme. PHI DATA a également écrit l’application centrale qui contrôle tous les inputs et outputs, comme les boutons-poussoirs, les lecteurs de badges et les portes coulissantes, et qui pilote les alarmes.

Étant donné que le système peut lire où se trouve exactement le patient, il sait quelle décision prendre. Par exemple, si un visiteur appuie sur le bouton pour pénétrer dans le service mais qu’un patient avec tag se trouve devant la porte dans le service, la porte ne s’ouvre pas. Si un patient avec tag se trouve dans le sas, seule la porte donnant sur le service s’ouvre. Les règles de décision ont été reprises préalablement dans un tableau distinct, afin que la logique puisse être adaptée sans devoir reprogrammer tout le système.

Les modifications de l’infrastructure sont restées assez limitées avec l’installation de la double porte coulissante.

À terme, Inkendaal songe à un élargissement du système. « Le comportement d’errance au sein du service proprement dit entraîne parfois des situations gênantes et/ou dangereuses », déclare le docteur Diels. « Des patients confus déplacent parfois des affaires d’autres résidents, ils se cachent la nuit, ou présentent un comportement agressif envers le personnel et d’autres résidents. Nous envisageons aussi de délimiter des zones avec une liberté de mouvement restreinte au sein du service, ou de rendre certaines chambres moins accessibles. Une autre possibilité consiste à faire retentir une alarme lorsque certains patients arrivent dans certaines zones. Pour les patients qui ne présentent pas vraiment un comportement d’errance, mais qui ont bel et bien des problèmes d’orientation, nous envisageons d’installer une solution qui permette de les localiser sur l’ensemble du terrain de l’hôpital. »

L’Hôpital Jan Yperman, à Ypres, a obtenu une accréditation selon les normes de la Joint Commission International (JCI). De ce fait, l’hôpital place la latte très haut. Pas moins de 1.113 aspects mesurables ont été évalués selon les normes JCI par une équipe d’auditeurs. Nous avons demandé à Norman Cleenewerck, chef du service Biotechnique à l’Hôpital Jan Yperman ce qu’était la plus-value d’une telle accréditation et quel a été le rôle exact de PHI DATA dans l’amélioration de la qualité.

“Mon service s’occupe essentiellement de la réparation et de l’entretien des équipements médicaux. Mais nous faisons beaucoup plus. En bref : tout ce qui comporte un peu de logiciel et de technique passe par chez nous. Donc également la téléphonie, le système d’alarme et donc également la RFID, qui est présente dans à peu près tout. »

Mention objective de la qualité

La Joint Commission International (JCI) identifie, mesure et diffuse les meilleures pratiques en matière de qualité et de sécurité des patients. Les solutions innovantes mettent les établissements de soins en mesure de s’améliorer eux-mêmes sur le plan de leurs performances. JCI travaille en étroite collaboration avec des hôpitaux et d’autres établissements de soins, des organismes publics, des établissements académiques et des entreprises pour amener sans cesse les soins aux patients à un niveau plus élevé. L’accréditation et la certification JCI sont donc des moyens idéaux pour obtenir une qualité et une sécurité toujours meilleures.

“Il y a peu, nous avons été accrédités pour la seconde fois. Nous sommes ainsi les premiers en Belgique à obtenir deux accréditations successives. Chaque édition comporte de nouveaux points d’attention. Nous sommes fiers d’être le premier hôpital belge à être accrédité suivant la sixième édition du manuel. »

“Grâce à JCI, nous disposons de jalons objectifs pour augmenter en permanence notre qualité. Les 1.113 exigences de qualité sont cochées l’une après l’autre. Lors de notre première accréditation, nous devions obtenir 90 % et nous avons obtenu 98,4 %. La dernière accréditation imposait un score minimal de 98 %. Nous l’avons également dépassé, avec un score de 98,5 %.”

PHI DATA comme partenaire pour une accréditation sans problèmes

“Nous sommes entrés en contact avec PHI DATA d’une manière amusante. Notre ancien directeur financier avait vu un reportage TV sur un technicien dans un hôpital, dont la seule tâche consistait à rechercher les fauteuils roulants et autres matériels sur le parking. Nous étions alors nous-mêmes un hôpital relativement nouveau et avons eu l’idée d’introduire la technologie RFID pour localiser ainsi tous les appareils. PHI DATA a, dans l’intervalle, déjà équipé 30 hôpitaux de cette solution et la mise en œuvre s’est, chez nous également, déroulée sans problèmes. Étant donné que PHI DATA est un véritable spécialiste de cette technologie, nous avons bénéficié d’un accompagnement optimal, qui a permis d’appliquer celle-ci dans tous les domaines pertinents. Nous en retirons, dans l’intervalle, également les fruits.

jan yperman gebouw

Elle nous permet d’épargner de nombreux frais inutiles. Nous devions, auparavant, souvent louer des appareils, parce que nous ne retrouvions pas nos propres appareils. Aujourd’hui, nous pouvons parfaitement rechercher, à tout instant, l’emplacement de tous les équipements et ne devons donc plus louer. »

jan yperman gebouw

« Mais ce n’est pas tout. Grâce à la RFID, nos réfrigérateurs de médicaments envoient un signal lorsque la température menace de tomber sous la norme. Le personnel infirmier de nuit retire, en outre, également avantage des tags RFID. Il se sent en effet plus en sécurité et peut donner plus facilement l’alarme en cas d’agression. Enfin, nous utilisons également la détection d’errance. Les patients atteints de démence menacent souvent de s’enfuir. En les équipant de tags de fuite, nous pouvons les localiser avant qu’ils ne quittent l’Hôpital Jan Yperman. »

L’accréditation pour une amélioration continue de la qualité

“Je pense que les collaborateurs bénéficient bien des avantages d’une telle accréditation, mais c’est surtout le patient qui en profite. » Nous pouvons maintenant dire avec certitude que l’entretien des équipements médicaux se fait d’une manière systématique. Mais nous améliorons également la qualité dans tous les autres domaines. Nos procédures sont tellement optimisées que nous ne commettons presque plus d’erreurs. »

“Je suis convaincu que tout hôpital a intérêt à être accrédité. En particulier, parce que vous êtes ainsi tout à fait certain de pouvoir garantir la qualité et la sécurité aux patients et aux collaborateurs. Mais également parce que vous avez le même objectif dans toute l’organisation : faire toujours mieux. »

Febelco Group est un ensemble d’entreprises qui poursuivent un objectif commun : promouvoir les intérêts du pharmacien indépendant et de l’industrie pharmaceutique sur la base d’un vaste réseau de distribution et d’un large éventail de services de qualité. L’appellation générale Febelco Group recouvre notamment la société coopérative Febelco, Pharma Distri Center, Sodiap et Axone Pharma.

Febelco est un grossiste coopératif dont le capital-actions est entièrement détenu par les clients, les pharmaciens indépendants belges. La clientèle de Febelco est composée de plus de 3 200 pharmacies qui sont approvisionnées jusqu’à trois fois par jour avec 250 véhicules répartis sur huit sites en Belgique : Bruges, Izegem, Kortenberg, Olen, Sint-Niklaas, Wijnegem, Zolder et Frameries. Febelco emploie 1 200 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard d’euros. Febelco se place ainsi dans le top 100 des entreprises belges.

PDC, qui signifie Pharma Distri Center, fait également partie du groupe Febelco et est un partenaire logistique indépendant (3PL) pour l’industrie pharmaceutique. Pharma Distri Center se charge du stockage, de la collecte, de l’emballage et de la distribution des produits pharmaceutiques pour les clients dans l’Europe entière à partir de différents entrepôts.

Track & Trace de l’entrepôt au pharmacien

Des grands producteurs pharmaceutiques tels que Sanofi avaient demandé à pouvoir suivre et retracer certaines livraisons moins importantes et à les faire livrer aux pharmaciens par PDC. Comme le grossiste Febelco dispose déjà de ce réseau de transport, il a été décidé, après concertation, de collaborer et d’utiliser la force du groupe : PDC se chargerait de la première partie du suivi (des entrepôts de PDC au grossiste Febelco), après quoi le grossiste Febelco livrerait les colis aux pharmaciens.

Cela impliquait que Febelco devait mettre en œuvre une solution permettant de retracer toutes les livraisons jusqu’au pharmacien. Pour cela, Febelco utilise la solution Proof of Delivery de PHI DATA, IDdelivery®. Avec cette solution, il est possible de suivre en temps réel la livraison de marchandises (telles que des colis ou des articles individuels), chaque colis pouvant ainsi être suivi de manière précise du point de départ au point final. Tous les colis ou palettes ont un code-barres avec un numéro unique associé à un bon de livraison. Chaque chauffeur livrant les colis dispose d’un appareil mobile avec un lecteur de code-barres intégré, le Unitech EA602, qui est connecté en temps réel à une base de données centrale.

Le système permet dès le chargement du camion de vérifier si les bons colis sont chargés. Les erreurs de livraison sont souvent dues à un chargement incorrect, tel qu’un colis oublié ou incorrect. Après le chargement des colis, le système affiche la liste de toutes les adresses de livraison de la tournée. D’une simple pression sur un bouton, le chauffeur peut démarrer la navigation vers l’adresse. Si un colis ne peut pas être emporté, il peut facilement être déplacé au tour suivant, si cela est bien entendu autorisé en fonction du délai de livraison convenu.

Arrivé chez le client, chaque colis est scanné et livré. Si des problèmes de livraison surgissent, il est possible de le signaler, éventuellement même avec des photos à l’appui. Après la livraison, ces données sont disponibles immédiatement pour le traitement administratif ou le service clientèle, sans que le chauffeur ne doive d’abord rentrer les documents. Ainsi, IDdelivery® évite non seulement les plaintes et les frustrations chez le client, mais augmente également l’efficacité du chauffeur.

Composantes du projet

Le projet chez Febelco consiste en un logiciel via IDdelivery® pour le traitement des bons de livraison, la communication et l’intégration avec le back-office d’une part, et un composant matériel d’autre part. 280 PDA Unitech EA602 ont été achetés à cet effet et installés dans les véhicules de Febelco. La mise en œuvre de la solution POD a débuté en avril 2019 et s’est déjà terminée en juin.

En outre, l’utilisation de MobiControl, l’outil MDM de SOTI fourni par PHI DATA, a été choisie pour mettre en œuvre l’ensemble de la gestion du point de vue TI de Febelco. Les mises à jour, si nécessaire, sont ainsi facilement transmises aux 250 utilisateurs (par exemple la nuit).

Avantages

Là où le chauffeur travaillait autrefois avec un stylo et du papier, il doit maintenant simplement s’identifier avec un badge contenant un code 2D. Après s’être connecté, il voit quels paquets doivent être livrés. Après le chargement, l’écran indique quels colis doivent être livrés à quelles pharmacies. L’itinéraire à suivre est également indiqué immédiatement. Cela réduit considérablement les marges d’erreur.

Cette façon de travailler présente de nombreux avantages. Bruno Mortier, general manager de Febelco, nous l’explique : « En général, nous avons maintenant une bien meilleure vue des livraisons et des transports. Et cela nous donne les connaissances nécessaires pour améliorer nos processus existants et pouvoir à l’avenir offrir des services supplémentaires à nos clients, les pharmaciens indépendants. »

La solution PHI DATA offre également de nombreux autres atouts : avec les nouveaux assistants personnels, nous disposons également d’un moyen de communication supplémentaire avec nos chauffeurs », déclare Pieter-Jan De Bock, chef de projet chaîne d’approvisionnement chez Febelco. « Nous pouvons envoyer des informations à nos chauffeurs et d’autre part, ils peuvent également nous contacter via des numéros préprogrammés dans le PDA. De plus, lors d’une prochaine phase, nous utiliserons également les appareils pour automatiser d’autres flux administratifs, tels que les procès-verbaux en cas d’accident …. Un autre avantage de la solution est que dès la première ronde, le système stocke tous les besoins spécifiques du client et les informations sur les pharmaciens. Cela réduit également considérablement le temps de formation, facilitant par exemple le déploiement rapide de jobistes. »

Approche

« Nous apprécions particulièrement l’approche de PHI DATA », conclut Pieter-Jan De Bock. « Contrairement aux autres parties, ils ont réfléchi avec nous depuis le début à la manière d’aborder le projet. Ils n’ont pas non plus immédiatement dit oui à tout, mais ils nous ont régulièrement contredits et nous ont donné de vrais conseils. »

Kurt Nauwelaerts, Business Development Manager PHI DATA IDdelivery, ajoute : « PHI DATA aime toujours participer à de tels processus. De cette façon, nous pouvons également mieux comprendre ce qui se passe chez nos clients. Le projet de FEBELCO, par exemple, a une nouvelle fois confirmé qu’il ne s’agissait plus simplement de Proof Of Delivery, mais que l’importance de la Proof Of Collect ne cessait d’augmenter sur le marché. »

Une importante société de services de restauration belge déploie des terminaux tactiles Zebra et la solution MobiControl de SOTI® pour mieux gérer les livraisons

JAVA Foodservice est l’un des grands acteurs de la livraison de produits frais sur le marché belge. Connue à l’origine pour son café, JAVA est une entreprise familiale fondée il y a plus de 90 ans. Une partie de l’entreprise, notamment JAVA Foodservice, vient d’être rachetée par le groupe néerlandais Sligro. JAVA Foodservice livre des denrées alimentaires et assure des services de restauration dans les hôpitaux, les restaurants, les écoles et les parcs de loisirs.

Défi à relever

La concurrence fait rage sur le marché des services de restauration. JAVA avait déjà déployé des ordinateurs portables MC75 et des imprimantes mobiles auprès de ses chauffeurs-livreurs de façon à mieux gérer les livraisons. Mais les MC75 se rapprochaient de leur fin de vie et JAVA voulait opter pour un maximum de dématérialisation, concevoir en interne une application inédite et doter son personnel d’équipements similaires aux smartphones. Après avoir testé plusieurs smartphones grand public, l’entreprise a compris qu’il lui fallait un équipement industriel, plus robuste. JAVA s’est donc adressée à PHI DATA, partenaire de longue date de Zebra. Basée à Wemmel, dans la province belge du Brabant flamand, la société PHI DATA s’est spécialisée dans les solutions d’identification automatique. À ce titre, elle conseille, intègre et gère des solutions d’automatisation et d’optimisation des processus métier sur toute la chaîne d’approvisionnement et dans divers secteurs d’activité, dans tout le Benelux. Grâce à ses solutions, ses clients peuvent compter à tout instant sur des informations précises, ce qui leur permet d’améliorer la qualité et d’accroître la productivité de leurs activités. PHI DATA a recommandé les terminaux tactiles TC55 de Zebra et le logiciel MobiControl de SOTI pour l’administration à distance.

java proof of delivery

Solution

Chaque chauffeur-livreur reçoit son planning de livraison quotidien ainsi que les coordonnées de chacun des clients de sa tournée, via une application Android personnalisée, développée par Java, qui s’exécute sur son terminal TC55. Les instructions mises à jour lui parviennent régulièrement tout au long de sa tournée. Il doit ensuite enregistrer les actions réalisées auprès de chaque client (A-t-il pu livrer les marchandises ? Quels supports utilise-t-il – rouleaux, palettes, etc. ? Peut-il rapporter quelques supports chez JAVA ? ). Le chauffeur-livreur se sert du terminal TC55 pour lire les listes de préparation et les codes sur les articles et les chariots de livraison. Il vérifie ainsi qu’il livre les bonnes marchandises et qu’il rapporte à l’entrepôt de JAVA le bon nombre de conteneurs et de caisses. En cas de problème à la livraison d’un certain produit ou à l’enlèvement d’un conteneur, il peut indiquer la raison pour laquelle la livraison ou l’enlèvement n’a pas pu avoir lieu, en choisissant parmi les diverses possibilités proposées. Ce faisant, il déclenche une alerte pour informer immédiatement le backoffice et permettre à l’équipe commerciale d’intervenir dans les meilleurs délais. Pour finir, le client doit confirmer la livraison en apposant sa signature sur l’écran. Le client peut se faire représenter par certains membres de son personnel et les autoriser à signer à sa place. Il suffit alors au chauffeur-livreur de parcourir la liste pour trouver les coordonnées correspondantes. De cette façon, JAVA et le client identifient exactement la personne qui a reçu les marchandises. Le chauffeur-livreur ne transporte plus avec lui d’imprimante mobile. Au lieu d’avoir un document imprimé, le client reçoit une copie numérique de la commande et un accusé de livraison sous forme électronique. Le chauffeur-livreur peut prendre des photos s’il le juge nécessaire, ou appeler le siège social s’il a besoin de communiquer de vive-voix à propos d’une livraison particulière. Toutes les informations sont mises à jour et traitées en temps réel sur les systèmes back-office de JAVA. Tout le monde dispose ainsi de données précises et claires ; finies les approximations liées à une écriture manuscrite illisible ou à un document papier endommagé. JAVA a souscrit un contrat de maintenance Zebra OneCare pour les terminaux TC55. Ainsi, tout équipement ayant besoin d’une réparation est envoyé au centre de réparation de Zebra et remplacé en 2 ou 3 jours ouvrés. Par ailleurs, si l’équipe informatique doit configurer ou mettre à jour un équipement alors que le chauffeur-livreur est en tournée, il lui suffit désormais d’utiliser la solution MobiControl de SOTI.

L’application de livraison précédente de JAVA devait être régulièrement mise à jour et, compte tenu des plannings chargés des chauffeurs-livreurs, son déploiement sur les appareils avait été très lent et laborieux. Grâce au déploiement de la solution MobiControl de SOTI, l’équipe de JAVA a pu facilement mettre à jour les équipements à distance, en y installant rapidement les nouvelles versions de l’application. Le stockage des informations confidentielles des clients sur les équipements inquiétait également JAVA. La société a été rassurée de savoir qu’elle pourrait effacer à distance toutes les données des terminaux en cas d’oubli accidentel de l’appareil sur le site d’un client, de perte ou de vol. Ce projet a été l’un des premiers déploiements de la solution MobiControl de SOTI sous Android. Après les petits couacs rencontrés au début, tout est vite rentré dans l’ordre, grâce à l’étroite collaboration de Zebra, SOTI, PHI DATA et JAVA.

« Nos chauffeurs-livreurs passent la plupart de leur journée sur la route. Nous voulions les équiper d’un appareil de type smartphone, mais tous ceux que nous avons testés n’étaient ni assez robustes ni assez fiables pour notre type d’activité. Les terminaux TC55 de Zebra répondaient à tous nos critères. La rapidité étant en outre une nécessité absolue sur ce marché hautement concurrentiel, nous trouvons très pratique et agréable d’utiliser le logiciel MobiControl de SOTI pour gérer et télécharger nos applications à distance sur les équipements des chauffeurs-livreurs alors qu’ils sont en tournée. »

Wim Heylen, Directeur informatique, JAVA Group

Résultats

Dans leur grande majorité, les clients de JAVA acceptent de passer au processus sans papier et apprécient les gains de temps qui en résultent, la diminution de la paperasserie administrative et l’amélioration du service clientèle. Par ailleurs, en obtenant des données précises en temps réel, les équipes du backoffice peuvent réagir rapidement et trouver très vite une solution aux problèmes de livraison éventuels. De plus, les clients et JAVA disposent désormais d’un dossier électronique de toutes les données historiques liées aux accusés de livraison et aux commandes. Les chauffeurs-livreurs apprécient l’aspect et la convivialité des TC55. Très performants et robustes, ces équipements supportent un usage intensif et les aléas quotidiens du secteur des transports et de la logistique. La nouvelle solution « zéro papier » témoigne aussi de la ferme volonté de l’entreprise JAVA d’atténuer son impact sur l’environnement. Le nouveau système réduit les tâches administratives et minimise les risques d’erreur. Dans la mesure où les données sont immédiatement transférées au back-office, les coûts et les délais diminuent, et le cycle de facturation s’accélère. Si l’on ajoute à cela les gains de temps et les économies résultant de la gestion, de la mise à jour ou de la désactivation des terminaux à distance via SOTI, la solution offre un excellent retour sur investissement. Dans l’avenir, JAVA continuera de développer l’application et y intégrera d’autres éléments, tels que le suivi GPS, particulièrement utile en cas de perte de l’appareil ou de décharge de la batterie.

Depuis 1981, la société Transports Michot est spécialisée dans le transport et le stockage demarchandises. Les services offerts incluent l’enlèvement et la livraison de marchandises, ainsi que le stockage et la préparation de commandes pour ses clients. L’entreprise offre par ailleurs un service express en Belgique et à l’étranger, disposant pour cela de partenariats avec d’autres transporteurs pour une livraison partout dans le monde. Transports Michot, dont les locaux se trouvent à Sint-Pieters-Leeuw, est une entreprise familiale qui emploie une vingtaine de véhicules parcourant tout le Benelux.

Service de stockage professionnel

Avant d’opter pour PHI DATA, l’entreprise avait développé son propre système de suivi pour la gestion des entrepôts. Cependant, face à une clientèle grandissante et des stocks de plus en plus importants, il s’est avéré indispensable de trouver une solution professionnelle pour gérer les mouvements de stock. De plus, une grande partie des marchandises gérées par Transports Michot est soumise aux droits d’accises : en raison de la réglementation spécifique à ces marchandises, il est vital de s’assurer que celles-ci soient faciles à identifier et à localiser dans les entrepôts, pour éviter les erreurs.

« Nous souhaitions avant tout professionnaliser notre service de stockage et trouver une solution avantageuse, facile à mettre en place. La solution PHI DATA s’est rapidement imposée comme la réponse la plus adaptée à nos besoins », déclare Sébastien Michot, co-gérant de Transports Michot.

Grâce au système IDWMS (Warehouse Management System), toute marchandise peut être précisément localisée dans l’entrepôt : le programme attribue un numéro d’identification unique à chaque palette du magasin, puis imprime des étiquettes d’identification munies de code-barres, qui seront ensuite scannés par les magasiniers. Ceux-ci utilisent des terminaux portables équipés de lecteurs de code-barres et d’une connexion Wi-fi pour obtenir des informations sur le stock en temps réel. Ainsi, les magasiniers gèrent plus facilement l’arrivée et le stockage des marchandises. Le système permet donc une véritable traçabilité des marchandises, aussi bien pour les employés que pour les clients du transporteur.

« Convaincus par l’efficacité de IDWMS, nous avons demandé à PHI DATA de développer une solution qui permettrait également aux clients d’avoir accès en temps réel aux informations concernant leur propre stock », poursuit Sébastien Michot. Ainsi, aux quatre employés qui utilisent quotidiennement IDWMS, s’ajoutent désormais une dizaine de clients.

Solution conviviale

« Une simple formation a suffi pour familiariser les employés, ce qui démontre la simplicité du système », selon Sébastien Michot. Pour ce dernier, « l’atout principal d’IDWMS est d’éviter les erreurs lors du traitement des marchandises, de leur réception à la livraison finale. Le recours à cette technologie moderne nous a d’ailleurs permis de renforcer notre réputation dans le monde de la logistique. »

« Nous entretenons une excellente relation de travail avec PHI DATA, dont le personnel est compétent, disponible et toujours prêt à nous aider à évoluer. Nous sommes d’ailleurs en train d’étendre cette collaboration et avons déjà recommandé la solution IDWMS à plusieurs de nos partenaires. »

L’entreprise de transport Kris De Leeneer a été fondée en 2001 par Kris De Leeneer. Au départ, elle n’avait que deux camions et une camionnette. Mais grâce à la ténacité de son gérant et de son personnel dans l’intervalle, sa croissance a été spectaculaire. L’entreprise a accueilli de nouveaux clients et le parc de véhicules s’est étoffé, notamment avec des camions-frigos. En 2007, l’entreprise de transport est devenue un prestataire de services logistiques en ouvrant un entrepôt de quelque 3000 m² à Lebbeke. Vers la mi-2015, un autre entrepôt de quelque 10 000 m² s’est ouvert à Dendermonde.

Kris De Leeneer ne se contente pas de proposer des services de transport et de stockage. Non, elle assure également le réemballage des marchandises des clients. En d’autres termes, les marchandises qui arrivent en vrac sont emballées, conditionnées par palettes et étiquetées. Pour que ses clients puissent se forger une idée claire et en temps réel du niveau de leur stock, Kris De Leeneer s’est mis en quête d’un système de gestion d’entrepôt ou warehouse management system qui puisse assurer la traçabilité du mouvement des palettes entrantes et sortantes par le biais d’un numéro d’identification unique, fonctionne avec des codes-barres, permette aux clients de Kris De Leeneer de suivre leur stock en temps réel et, à l’entreprise, d’assurer une gestion automatisée de l’entrepôt. Le système de gestion d’entrepôt IDwms de PHI DATA s’est avéré être la solution la plus adaptée. « Et il y avait plusieurs raisons à cela », explique le gérant Kris De Leeneer. « PHI DATA souhaitait participer à la réflexion et proposait, de plus, une solution intégrée intégrant des terminaux WiFi portables, des imprimantes et un logiciel à un tarif abordable pour une PME. »

IDwms permet de localiser toutes les marchandises très précisément : le logiciel attribue à chaque palette dans l’entrepôt un numéro d’identification unique et imprime, ensuite, des étiquettes d’identification comportant un code-barres. Ces codes-barres sont ensuite scannés par les magasiniers à l’aide d’un terminal portable. Grâce à la liaison entre le terminal et le réseau WiFi, les magasiniers — et les clients — ont la possibilité de connaître les données des stocks en temps réel, et de gérer les entrées, le stockage et les commandes de marchandises. Grâce à ce système, toutes les marchandises sont parfaitement traçables à tout moment tant pour les collaborateurs que les clients.

Chez Kris De Leeneer, IDwms ne permet pas seulement aux clients de consulter les stocks en temps réel : le logiciel leur permet également d’encoder des consignes de livraison par le biais du système et de confirmer qu’ils ont bien reçu leur commande de marchandises. Ce qui évite les erreurs et simplifie la facturation.

« La collaboration avec PHI DATA est au beau fixe depuis des années », explique Kris De Leeneer. « Au début, nous savions bien ce que nous voulions, mais nous ne savions pas comment concrétiser la solution. Heureusement que les collaborateurs de PHI DATA nous ont accompagnés dans notre réflexion, car nous utilisons, depuis des années déjà, un système restant innovant. D’où le fait que nous ayons opté, pour notre nouvel entrepôt de Dendermonde, pour IDwms également. »

Premier client LabelEasy

En 2011, SCA Hygiene Products Stembert (maintenant Essity), producteur d’articles d’hygiène en papier, était la première entreprise belge à opter pour la formule LabelEasy tout juste lancée par PHI DATA. Avec ce nouveau concept, PHI DATA souhaitait offrir à ses clients une solution globale pour les étiquettes.  La formule LabelEasy, dont les applications industrielles sont multiples, est une solution « tout en un » garantissant à l’entreprise la continuité du service et de la livraison, et donc de la productivité. Cette formule établit un prix fixe par étiquette, et couvre les différentes étapes du processus d’impression. Dès lors, le client n’a plus besoin de collaborer avec plusieurs fournisseurs pour les phases d’achat, d’installation, de maintenance ou de formation.

« La solution LabelEasy répond à tous nos besoins, tant en termes de productivité que de maîtrise des coûts. »

Fabien Grégoire, directeur financier chez Essity

Assurer la traçabilité

Dans le cadre de son nouveau projet (2017), Essity souhaitait sécuriser son système d’application d’étiquettes dites ‘palette’,  et remplacer le système de pilotage de ses deux machines Print & Apply. L’objectif principal de l’entreprise est d’assurer la traçabilité de ses produits afin de garantir un service de qualité à ses clients. Elle était donc à la recherche d’une solution pratique et efficace, permettant également la maitrise de ses coûts de production.

La formule proposée par PHI DATA comprend la mise à disposition du matériel pour 5 ans, la programmation, les phases de test et la maintenance des équipements sur site, ainsi que la livraison des étiquettes. Dans le cas de Essity, elle a été calculée sur la base d’une consommation moyenne d’1,4 million d’étiquettes par an.

Pour Essity, les avantages de la solution proposée par PHI DATA sont triples : Elle permet d’une part la continuité des opérations et des livraisons pour la période du contrat, le client s’affranchissant des préoccupations habituelles liées à la conclusion de nouveaux contrats, la recherche de fournisseurs ou la conduite des opérations de maintenance. Il est donc plus à même de se concentrer sur des projets importants pour la croissance de sa société. D’autre part, la formule est avantageuse puisqu’elle agrège les différents coûts liés à l’impression des étiquettes. Elle permet une meilleure visibilité et maitrise des coûts de production car il est possible de savoir au préalable exactement ce que coûte chaque étiquette. Par ailleurs, en choisissant LabelEasy, le client ne réalise pas l’investissement initial typiquement élevé pour démarrer un tel projet, car il passe directement en mode OPEX, avec un prix par 1000 étiquettes.

Enfin, le contrat offre une certaine flexibilité puisqu’il est établi sur l’estimation d’un volume moyen d’étiquettes par an, mais un décompte est effectué chaque année et peut aboutir à un ajustement des montants facturés. A l’issue du contrat, plusieurs possibilités existent, comme par exemple, la reconduite ou le rachat du matériel dont la valeur résiduelle est limitée.

Relation à long terme

« Nous cherchons à établir des relations à long terme avec nos clients. Le projet LabelEasy s’y prête parfaitement : en effet, grâce à lui, notre client est assuré d’un service de qualité, continu et avantageux pour les cinq années à venir. Il ne doit donc plus se soucier de la question épineuse des étiquettes et peut se concentrer sur son « vrai métier », c’est-à-dire le développement de son activité. », explique Rudi Lambrechts, Business Development Manager chez PHI DATA.

Selon Fabien Grégoire, directeur financier chez Essity, « la relation de confiance établie depuis plusieurs années avec PHI DATA nous a convaincus de franchir cette nouvelle étape avec eux. La solution LabelEasy répond à tous nos besoins, tant en termes de productivité que de maîtrise des coûts. »

Wemmel, le 31 mai 2016 – PHI DATA®, spécialiste des solutions d’identification et de localisation automatiques, est en train de développer pour les Musées royaux des beaux-arts de Belgique une solution RFID complète qui automatise l’inventaire de 3 500 œuvres d’art. Les solutions logicielles et hardware utilisées permettront également de tracer tous les déplacements des œuvres d’art et de mettre automatiquement à jour la base de données de 3 500 œuvres.

Le département d’Art moderne des Musées royaux des beaux-arts de Belgique dispose de plus de 3 500 peintures. Toutes ces œuvres sont intégrées à la base de données du musée. Pour archiver, inventorier et tracer ces œuvres d’art dans les dépôts et les salles des MRBAB, le musée fait appel aux conservateurs. Ils contrôlent régulièrement la localisation et l’état des œuvres d’art de façon manuelle. Par ailleurs, lorsque des œuvres d’art changent de site, leurs déplacements doivent être consignés minutieusement. Vu qu’il s’agit d’une très grande collection, ces activités nécessitent beaucoup de main-d’œuvre et de temps.

Gestion automatisée des actifs

Le musée s’est donc mis en quête d’un système d’automatisation qui rende l’inventaire plus rapide et efficace. La solution devait également permettre de suivre les mouvements des œuvres d’art entre les différents bâtiments et de mettre automatiquement à jour la base de données. « Notre préférence se portait sur un système basé sur du hardware et un logiciel », explique Frederik Leen, Directeur du département d’Art moderne, qui a mis sur pied un programme pour cet aspect de la gestion des collections avec Maarten Lousbergh, Chef de service Security & Facility du musée. « Nous cherchions en fait un système global que nous puissions connecter à notre base de données et qui nous permette de gérer nos actifs de façon fluide. »

Un marché public a été lancé, au terme duquel il est apparu que PHI DATA® était le meilleur partenaire. « Non seulement la solution qu’ils nous ont proposée était la plus avantageuse d’un point de vue économique, mais leur système était aussi d’excellente qualité. En outre, ce système combinait les technologies les plus récentes à des modalités d’application simples et à un confort d’utilisation au quotidien – autant d’atouts d’une importance capitale », déclarent Frederik Leen et Maarten Lousbergh.

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Une identité unique et une localisation avec la technologie RFID

PHI DATA® a proposé une solution qui utilise la technologie RFID et un logiciel élaboré sur mesure, IDAsset. Chaque œuvre d’art reçoit une étiquette RFID qui lui attribue une identité unique. Ces étiquettes peuvent être lues par les scanners à main des conservateurs ainsi que par des portails dotés d’antennes placés à des endroits stratégiques. Dans la pratique, cela signifie que toutes les œuvres dans les salles et les dépôts sont automatiquement scannées via la technologie par radiofréquence des scanners à main. Grâce au logiciel IDAsset de PHI DATA®, la base de données est automatiquement notifiée de la localisation précise d’une œuvre d’art. En cas de déplacement d’une salle à l’autre, les œuvres passent dans les portails, qui enregistrent également les étiquettes RFID. Ces portails sont configurés de telle sorte que les déplacements sont automatiquement enregistrés. Du fait de la lecture de l’étiquette RFID et de la détection de la direction dans laquelle une œuvre se déplace à travers un portail, la base de données montre dans quelle pièce se trouve une œuvre et quand elle a été déplacée. Le logiciel veille également à ce que la base de données soit automatiquement mise à jour.

Précision et efficacité

La technologie RFID améliore la précision de l’inventaire, limite à un minimum les manipulations à risque et permet de consulter à tout moment un historique détaillé des mouvements des œuvres d’art. PHI DATA® et le musée ont opté pour des étiquettes RFID passives. Elles sont si petites qu’elles peuvent être appliquées sur les œuvres d’art sans les détériorer. Autre avantage : elles ne doivent pas être remplacées car elles ne contiennent pas de piles qui sont déchargées après deux à trois ans. Une imprimante est également incluse à la solution proposée. Celle-ci imprime des informations visuelles sur les étiquettes RFID. Le conservateur dispose donc aussi bien des informations numériques de son lecteur RFID que des informations visuelles présentes sur l’étiquette. Ceci facilite grandement son travail.

Un défi supplémentaire

La collection comporte des œuvres de grande valeur. C’est pourquoi elles sont conservées et transportées dans des caisses spécialement fabriquées à cette fin. Il était donc primordial que les étiquettes RFID, les portails et les lecteurs soient suffisamment puissants pour lire « à travers » les caisses. « Là aussi, nous avons été agréablement surpris », ajoute Frederik Leen. « Nous avons testé la puissance du RFID en plaçant des œuvres dans une double caisse. Le résultat fut très positif, y compris dans les passages difficiles, les grands couloirs et les portes en acier. »

Phase suivante : le déploiement

Alors que la phase de test est finie, l’installation suivra dans les prochains mois. Le musée est en train de poser les câbles électriques et les équipements. PHI DATA® va ensuite configurer les portails, implémenter le logiciel et l’interconnecter avec la base de données. « Nous procéderons à des tests et des essais au cours du deuxième semestre. Si tout se déroule comme prévu, le grand inventaire suivra au début de 2017, après quoi nous effectuerons la mise en service complète », déclare Maarten Lousbergh. « L’objectif est de transposer ensuite ce projet dans les autres départements des musées et de dresser l’inventaire d’une grande part des 20 000 œuvres au moyen d’une solution RFID », conclut Frederik Leen.

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À propos des Musées
Les Musées royaux des beaux-arts de Belgique (MRBAB) figurent dans le Top 100 des musées d’art les plus fréquentés au monde. Les MRBAB figurent également dans le classement des 50 musées d’art les plus fréquentés en Europe, et sont le n°1 des institutions culturelles en Belgique. Les collections prestigieuses des MRBAB – comptant plus de 20 000 œuvres d’art – sont le miroir de l’histoire des arts plastiques – peinture, sculpture, dessin – du 15ème siècle à aujourd’hui : Primitifs flamands, Pieter Bruegel, Dirk Bouts, Pierre Paul Rubens, Jacques Jordaens, Jacques Louis David, Auguste Rodin, James Ensor, Paul Gauguin, Ferdinand Khnopff, Henry Moore, Paul Delvaux, René Magritte, Marcel Broodthaers, Jan Fabre, etc.

Cette perle des institutions culturelles belges rassemble différentes collections : le Musée Old Masters, le Musée Modern, le Musée Wiertz, le Musée Meunier, le Musée Magritte et le Musée Fin-de-Siècle. Les Musées royaux des beaux-arts de Belgique mettent ce patrimoine exceptionnel à la portée d’un public de plus en plus large. Ils ont une offre pour les petits comme les grands, mais aussi pour les moins valides (aveugles, sourds, …) et les personnes en difficulté sociale ou financière. Les visites guidées sont effectuées en 10 langues. L’audioguide est disponible en six langues.

Rendez-vous sur le site web www.fine-arts-belgium.be ou bien suivez les activités quotidiennes sur Facebook, Twitter et Instagram.

À propos de PHI DATA® S.A.
PHI DATA® S.A. est un spécialiste de l’identification, de la captation des données et de la localisation automatiques. PHI DATA® S.A. conseille, développe, délivre, implémente et soutient des solutions globales dans les domaines d’application Field Force Automation, Work Floor Automation, Labelling Automation, RTLS, Wireless Condition Monitoring et Voice-enabled Solutions. PHI DATA® propose ces solutions globales avec la maintenance et le financement inclus. Les clients de PHI DATA® S.A. sont actifs dans l’industrie (alimentaire et non alimentaire), la logistique, le transport, la distribution, la vente au détail, les soins de santé, l’administration, et les sociétés de services ou de services publics.

L’optimisation du flux de semiproduits permet à Continental Sarreguemines d’intensifier sa production. Avec une production annuelle de plus de 10,5 millions de pneus en 2012, le site de Sarreguemines en France occupe une place centrale dans la stratégie du fabricant de pneumatiques allemand Continental.

Avec l’aide de PHI DATA, Continental a entrepris un vaste processus d’automatisation et d’amélioration de la gestion des stocks sur son site français. Grâce à la géolocalisation précise des contenants de production, à un planning en temps réel et à une meilleure logistique des transports internes, Continental Sarreguemines est parvenu, en un peu plus d’un an, à augmenter la disponibilité de ses semis produits d’une façon significative.

Sur le site de Sarreguemines, la fabrication de pneus nécessite une logistique interne bien huilée. En effet, pour garantir une qualité optimale, le caoutchouc doit être transformé dans un délai bien précis. Pour cela, il doit être transporté sur de grands chariots vers les machines spécialisées réparties aux quatre coins de l’usine. Jusqu’il y a peu, ceux-ci étaient uniquement pourvus d’un numéro, ce qui causait des pertes de chariots, de matériel et de temps.

« Nous envisagions d’implémenter une solution de géolocalisation depuis un certain temps », explique Christian Matejicek, Responsable du département informatique de Continental France SNC. « Après avoir contacté de nombreux fournisseurs, nous avons finalement sélectionné la technologie AeroScout qui a la particularité de s’intégrer aisément aux réseaux Wi-Fi existants, et donc d’éviter de nouveaux investissements dans un réseau parallèle. Cependant plusieurs facteurs environnementaux rendaient ce projet plus complexe. L’usine de Continental à Sarreguemines comprend de nombreux bâtiments étroits qui ont été agrandis au fur et à mesure. Comme il y a beaucoup de machines, et donc beaucoup de métal, l’installation d’un système RTLS n’était pas chose évidente et nécessitait l’aide d’un partenaire expérimenté et flexible dans son approche. PHI DATA s’est révélé être le meilleur choix pour nous. »

Concrètement, PHI DATA a déployé en plusieurs phases le système de géolocalisation en l’intégrant au réseau Wi-Fi Cisco existant. Aujourd’hui, déjà plus de 1900 balises AeroScout ont été fixées sur les chariots utilisés par Continental pour le transport des semiproduits vers les différents postes de travail. 90 pour cent des produits semi-finis sont ainsi géolocalisés en temps réel. Les ouvriers chargés d’effectuer les  déplacements internes peuvent, via leur ordinateur embarqué, visualiser sur une carte à quel endroit un produit oit être acheminé ou récupéré. Continental s’assure de la sorte que le bon chariot atteigne plus rapidement les bonnes machines, tout en évitant les erreurs et en respectant les délais de consommation du caoutchouc. Les ouvriers responsables du planning ont quant à eux une vue directe sur l’état des stocks et savent avec précision quels semi-produits sont disponibles.

Lors de la première phase du déploiement, 500 chariots ont été équipés de balises AeroScout et la précision du système a été évaluée dans une partie de l’usine. Lorsque tout fonctionnait de manière optimale, Continental a étendu le réseau sans fil Cisco à d’autres parties du site, et 700 chariots supplémentaires ont pu être équipés de balises. Plusieurs phases ont encore suivi et, à terme, ce sont quelque 2000 balises qui seront déployées. Cela fait de ce projet le plus grand déploiement de ce genre dans le secteur industriel en Europe.

« La complémentarité entre AeroScout et PHI DATA était essentielle à la réussite de ce projet. PHI DATA a une connaissance approfondie des solutions AeroScout ainsi que des impératifs et exigences d’un site de production tel que le nôtre. Au final, ce système est apprécié tant par nos ouvriers que par notre direction, et a un impact direct sur la productivité globale de notre usine. Il est d’ailleurs devenu un outil stratégique dont nous ne pourrions plus nous passer. »

Christian Matejicek, Responsable du département informatique de Continental France SNC